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Maison Hervieux

947, Grande Côte Ouest, Lanoraie, Québec, J0K, Canada

Reconnu formellement en: 1972/06/28

Maison Hervieux; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Jean-François Rodrigue, 2004
Vue avant
Maison Hervieux; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Jean-François Rodrigue, 2004
Vue arrière
Dépendances de la maison Hervieux; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Jean-François Rodrigue, 2004
Vue avant

Autre nom(s)

Maison Hervieux
Maison Hervieux et maison d'accompagnement
Maisons Hervieux

Liens et documents

Date(s) de construction

1835/01/01 à 1835/12/31

Inscrit au répertoire canadien: 2008/03/04

Énoncé d'importance

Description du lieu patrimonial

La maison Hervieux, classée en 1972, est une demeure rurale d'influence urbaine construite en 1835. Cette résidence en pierre de plan rectangulaire, à un étage et demi, est coiffée d'un toit à deux versants droits. La désignation inclut également un petit hangar, une grange en bois ainsi qu'une remise en pierre. La maison Hervieux est située dans la municipalité de Lanoraie, en bordure de l'ancien chemin du Roy. Elle bénéficie d'une aire de protection.

Valeur patrimoniale

La valeur patrimoniale de la maison Hervieux repose sur son intérêt architectural. Construite en 1835, la résidence est fortement inspirée de la demeure urbaine du XVIIIe siècle, ce qui est courant dans les villages et les campagnes de la région montréalaise. En Nouvelle-France, le modèle de la maison urbaine s'affirme surtout après la promulgation des ordonnances des intendants Michel Bégon de la Picardière (1667-1747) et Claude-Thomas Dupuy (1678-1738) en 1721 et 1727, qui instaurent de nouvelles mesures de prévention contre les incendies. Son rayonnement dans la région montréalaise s'explique par l'activité des nombreux artisans ayant participé à la reconstruction de la ville de Montréal, détruite par un incendie en 1721, et par la dimension esthétique et symbolique associée à l'architecture urbaine. Extraits de leur environnement d'origine, des éléments comme les murs coupe-feu perdent leur fonction initiale, qui est de prévenir la propagation des incendies, et témoignent d'une volonté de représentation sociale des villageois et des ruraux. Dans le cas de la maison Hervieux, les caractéristiques de la maison urbaine se retrouvent notamment dans la maçonnerie de pierre, le recouvrement de la façade en pierre de taille grise à joints perdus, les murs coupe-feu appuyés sur des corbeaux de pierre sculptés et les larges souches de cheminée à deux têtes reliées par un muret au-dessus des murs pignons. La maison Hervieux constitue ainsi un bon exemple de la maison rurale d'influence urbaine.

La valeur patrimoniale de la maison Hervieux repose aussi sur son intérêt en tant qu'illustration du concept de restauration dite historique. La résidence et les autres bâtiments situés sur le terrain ont été restaurés durant la seconde moitié du XXe siècle. Les travaux ont été effectués par le propriétaire, l'architecte Didier Poirier, en conformité avec le concept de restauration historique qui sous-tendait la pratique des architectes montréalais Victor Depocas (1901-1985) et Laszlo Demeter (1913-1996) et privilégiait le retour à l'état initial de l'édifice.

Source : Ministère de la Culture et des Communications du Québec, 2004.

Éléments caractéristiques

Les éléments clés de la maison Hervieux liés à son implantation comprennent, notamment :
- sa situation en bordure de l'ancien chemin du Roy, dans la municipalité de Lanoraie;
- la relation entre la maison, la remise en pierre, le petit hangar et la grange.

Les éléments clés de la maison Hervieux liés à son intérêt architectural comprennent, notamment :
- ses caractéristiques associées à la maison urbaine, dont la maçonnerie en pierre, le recouvrement de la façade en pierre de taille grise à joints perdus, les murs coupe-feu appuyés sur des corbeaux en pierre sculptés, les larges souches de cheminée à deux têtes reliées par un muret au-dessus des murs pignons, le toit à deux versants droits couvert en bardeaux de cèdre et les trois lucarnes à fronton en façade;
- la composition symétrique de la façade;
- l'inscription maçonnique au-dessus de la porte d'entrée;
- les ouvertures, dont les fenêtres à battants à grands carreaux et les contrevents;
- le décor intérieur caractérisé par les deux âtres;
- la remise en pierre de plan rectangulaire, à un étage et demi, coiffée d'un toit à deux versants droits;
- le petit hangar;
- la grange en bois.

Reconnaissance

Juridiction

Québec

Autorité de reconnaissance

Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine

Loi habilitante

Loi sur les biens culturels

Type de reconnaissance

Monument historique classé

Date de reconnaissance

1972/06/28

Données sur l'histoire

Date(s) importantes

s/o

Thème - catégorie et type

Catégorie de fonction / Type de fonction

Actuelle

Historique

Résidence
Logement unifamilial

Architecte / Concepteur

s/o

Constructeur

s/o

Informations supplémentaires

Emplacement de la documentation

Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine. 225, Grande Allée Est Québec (Québec) G1R 5G5

Réfère à une collection

Identificateur féd./prov./terr.

92418-84328

Statut

Édité

Inscriptions associées

s/o

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