Autre nom(s)
Église unie Wilmot
Fredericton Methodist Church
Église méthodiste de Fredericton
Liens et documents
s/o
Date(s) de construction
1851/01/01 à 1852/01/01
Inscrit au répertoire canadien:
2006/12/04
Énoncé d'importance
Description du lieu patrimonial
L’église unie Wilmot est un point d’intérêt impressionnant qui se trouve au coin des rues King et Carleton au centre-ville de Fredericton. C’est l’un des meilleurs exemples d’architecture dite charpentier gothique au Nouveau-Brunswick.
Valeur patrimoniale
L’église unie Wilmot est désignée lieu historique provincial pour son emplacement dans la ville, son architecture et pour le rôle de la congrégation méthodiste.
D’abord connu sous le nom Église méthodiste de Fredericton, l’emplacement dominant au centre-ville reflète le rôle important de L’église unie Wilmot dans la vie religieuse et sociale de la capitale. L’architecture détaillée et ambitieuse de la façade de l’église dénote l’influence grandissante des méthodistes en politique et dans le monde des affaires. C’était l’édifice qui offrait le plus grand auditorium à Fredericton au 19e siècle avec plus de 800 sièges. L’église a éventuellement été renommée en l’honneur du premier lieutenant-gouverneur né au Nouveau Brunswick, le juge Lemuel Allan Wilmot (1868-1873) qui constituait un exemple d’intégration du civisme à la vie religieuse dans ses efforts pour planifier et financer la construction de l’église, ses services à titre d’administrateur de l’église, de directeur de l’instruction religieuse dominicale et de la chorale de l’église.
Construite en 1851-52, l’église unie Wilmot est également importante au plan architectural parce qu’elle illustre, à l’intérieur et à l’extérieur, un important changement dans les préférences esthétiques du style victorien. L’architecte Matthew Stead et l’entrepreneur en chef John Purvis ont réussi un équilibre convaincant des traditions architecturales géorgienne et gothique. Derrière les nombreux détails décoratifs gothiques bien exécutés, se remarque la configuration rectangulaire habituelle du lieu de culte méthodiste inspirée des premières formes géorgiennes introduites au Nouveau-Brunswick au 18e siècle par les Loyalistes. L’attention portée aux détails gothiques se fait plus manifeste autour des portes et fenêtres et davantage dans le clocher et la tour de l’église. Les dirigeants méthodistes du milieu du 19e siècle à Fredericton ont emprunté et adapté cette conception gothique des anglicans et ils ont surtout été influencés par le dessin de la cathédrale Christ Church, alors en construction tout près de l’église unie Wilmot.
L’église unie Wilmot est un symbole de l’influence grandissante des méthodistes dans la capitale coloniale. Il n’est pas surprenant que le clocher de l’église unie Wilmot ait été plus haut que celui de la cathédrale anglicane avoisinante. Le clocher de 206 pieds de hauteur était surmonté d’une main de sept pieds de hauteur sculptée d’une seule pièce de pin blanc et dont l’index pointait vers le ciel. Elle est demeurée un point d’intérêt de Fredericton pendant 122 ans jusqu’en 1974 lorsque, en raison de problèmes de structure, elle a été retirée. La main sculptée est en montre à l’intérieur de l’église. Les méthodistes ont joint l’Église unie du Canada en 1925. L’église unie Wilmot, encore en usage aujourd’hui, est la dernière des grandes églises en bois qui ont autrefois dominé le paysage à Fredericton.
Source : Ministère du Mieux-être, Culture et Sport, Direction du patrimoine, dossier du lieu: vol. IX-122
Éléments caractéristiques
Les éléments caractéristiques de l’église unie Wilmot qui décrivent la tradition géorgienne avec des éléments décoratifs gothiques incluent notamment :
- le cadre et l’emplacement ;
- les proportions d’ensemble de cet édifice rectangulaire et en bois au toit à deux versants et de pente faible, l’absence de chœurs et la tour dominante au centre de la façade ;
- un ensemble d’éléments gothiques frappants intégrés dans ce modèle essentiellement géorgien, notamment les fenêtres dont la plus grande à quatre lancettes à la base de la tour, agrémentée de six vitraux à double lancettes et toutes dotées d’un élégant remplage et des sommets gothiques le long de chaque côté de l’église ;
- une abondance d’éléments décoratifs gothiques à l’extérieur de l’église qui comprennent les faîteaux simples et coniques, les colonnes, les contreforts, divers motifs floraux et les arcs en tiers-point au-dessus des fenêtres et des portes, ainsi que la porte en retrait et de style gothique élaboré ;
- l’attention portée à l’esthétique gothique de l’intérieur de l’église où deux escaliers montent, à gauche et à droite, du rez-de-chaussée lequel consiste en un grand auditorium rectangulaire avec galeries sur trois côtés soutenues par dix colonnes moulées allant jusqu’au toit en voûte, à 50 pieds au-dessus de la nef de l’église ;
- les bancs cloisonnés, typiques des églises de style géorgien au Nouveau-Brunswick ;
- la main sculptée en montre à l’intérieur de l’église.
Reconnaissance
Juridiction
Nouveau-Brunswick
Autorité de reconnaissance
Province du Nouveau-Brunswick
Loi habilitante
Loi protection des lieux historiques, para. 2(1)
Type de reconnaissance
Loi protection des lieux historiques - historique
Date de reconnaissance
2005/11/21
Données sur l'histoire
Date(s) importantes
1925/01/01 à 1925/01/01
Thème - catégorie et type
- Établir une vie sociale et communautaire
- Les institutions religieuses
- Exprimer la vie intellectuelle et culturelle
- L'architecture et l'aménagement
Catégorie de fonction / Type de fonction
Actuelle
Historique
- Religion, rituel et funéraille
- Centre religieux ou lieu de culte
Architecte / Concepteur
Matthew Stead
Constructeur
John Purvis
Informations supplémentaires
Emplacement de la documentation
Ministère du Mieux-être, Culture et Sport, Direction du patrimoine, dossier du lieu: vol. IX-122
Réfère à une collection
Identificateur féd./prov./terr.
1261
Statut
Édité
Inscriptions associées
s/o