Home / Accueil

Maison Marie-Rose-Durocher

90, rue Saint-Charles Est, Longueuil, Québec, J4H, Canada

Reconnu formellement en: 1960/03/02

Maison Marie-Rose-Durocher; Ministère de la Culture et des Communications, Jean-François Rodrigue, 2004
Vue avant
Maison Marie-Rose-Durocher; Ministère de la Culture et des Communications, Jean-François Rodrigue, 2004
Vue latérale
Pas d'image

Autre nom(s)

Maison Marie-Rose-Durocher
Maison de la Fabrique
Maison de la fondation de la Congrégation des Soeurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie
Maison Labadie

Liens et documents

Date(s) de construction

1812/01/01 à 1812/12/31

Inscrit au répertoire canadien: 2006/03/13

Énoncé d'importance

Description du lieu patrimonial

La maison Marie-Rose-Durocher, classée en 1960, est une résidence d'inspiration française qui comporte certains traits d'esprit néoclassique. Construite en 1812, l'habitation en pierre de plan rectangulaire, à un étage et demi, est coiffée d'un toit à deux versants légèrement retroussés. La maison est située aujourd'hui sur le terrain du couvent des Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, dans l'arrondissement municipal du Vieux-Longueuil de la ville de Longueuil. Elle est entourée d'une aire de protection.

Valeur patrimoniale

La valeur patrimoniale de la maison Marie-Rose-Durocher repose sur son intérêt pour l'histoire des communautés religieuses féminines du Québec. Elle est le berceau de la congrégation des Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie du Canada, appelées longtemps « Soeurs de Longueuil ». Le bâtiment, construit en 1812 pour servir d'auberge, devient une école vingt ans plus tard. En 1843, Mélodie Dufresne (1809-1881) et Eulalie Durocher (1811-1849) viennent habiter avec l'institutrice Henriette Céré (1804-1885). Guidées spirituellement par les Oblats de Marie Immaculée et avec l'appui de Mgr Ignace Bourget (1799-1885), évêque de Montréal, elles deviennent les trois premières postulantes d'une nouvelle communauté catholique vouée à l'éducation chrétienne des jeunes filles, les Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie du Canada. L'année suivante, les trois femmes prononcent leurs voeux. Considérée comme la fondatrice, Eulalie Durocher prend le voile sous le nom de mère Marie-Rose et devient la première supérieure de la communauté, qui déménage dans un nouvel édifice dès 1844. Décédée en 1849, mère Marie-Rose est proclamée bienheureuse en 1982.

La valeur patrimoniale de la maison Marie-Rose-Durocher repose aussi sur son intérêt architectural. La demeure constitue un bel exemple de l'habitation d'inspiration française, dont la tradition se poursuit dans la vallée du Saint-Laurent au-delà de la Conquête (1760). Elle illustre ce type par son corps de logis en moellons peu dégagé du sol, son toit à deux versants, les cheminées situées dans les murs pignons comportant un chapeau en pierre taillée ainsi que par la charpente complexe de la toiture. Certains éléments sont inspirés du courant néoclassique, qui commence à influencer l'architecture résidentielle québécoise pendant les premières décennies du XIXe siècle, comme la disposition régulière des ouvertures et les lucarnes à pignon en façade.

Source : Ministère de la Culture et des Communications du Québec, 2004.

Éléments caractéristiques

Les éléments clés de la maison Marie-Rose-Durocher incluent, notamment :
- les caractéristiques de la maison d'inspiration française, dont le plan rectangulaire, le corps de logis en moellons peu dégagé du sol, l'élévation d'un étage et demi, les fenêtres à battants à petits carreaux, les contrevents et les chambranles de facture simple, les cheminées situées dans les murs pignons et comportant un chapeau en pierre taillée, le toit à deux versants et la charpente complexe de la toiture formée de trois fermes comprenant un poinçon, un entrait, deux contrefiches et deux chevrons;
- les caractéristiques de la maison québécoise d'inspiration néoclassique, dont les lucarnes à pignon, la disposition régulière des ouvertures, les larmiers légèrement retroussés, la couverture en tôle à baguettes et certaines portes à carreaux et imposte vitrée;
- la cave en terre battue accessible de l'extérieur;
- l'espace intérieur caractérisé par les deux foyers, un mur en moellons ainsi que les troncs d'arbre servant de poutres dans la cave.

Reconnaissance

Juridiction

Québec

Autorité de reconnaissance

Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine

Loi habilitante

Loi sur les biens culturels

Type de reconnaissance

Monument historique classé

Date de reconnaissance

1960/03/02

Données sur l'histoire

Date(s) importantes

s/o

Thème - catégorie et type

Catégorie de fonction / Type de fonction

Actuelle

Historique

Commerce / Services commerciaux
Hôtel, motel ou auberge
Résidence
Logement unifamilial
Éducation
École primaire et secondaire

Architecte / Concepteur

Victor Depocas

Constructeur

s/o

Informations supplémentaires

Emplacement de la documentation

Ministère de la Culture et des Communications. 225, Grande Allée Est Québec (Québec) G1R 5G5

Réfère à une collection

Identificateur féd./prov./terr.

92728-81473

Statut

Édité

Inscriptions associées

Vue d

Vieux-Longueuil

Le Vieux-Longueuil, constitué site du patrimoine, est un territoire urbain multifonctionnel, principalement à caractère résidentiel. Il est composé de plus de 950 immeubles, dont…

RECHERCHE DANS LE RÉPERTOIRE

Recherche avancéeRecherche avancée
Trouver les lieux prochesTROUVER LES LIEUX PROCHES ImprimerIMPRIMER
Lieux proches