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Maison natale Honoré-Mercier

927, rue 133, Sainte-Anne-de-Sabrevois, Québec, J0J, Canada

Reconnu formellement en: 1959/03/12

Maison natale Honoré-Mercier; Ministère de la Culture et des Communications, Jean-François Rodrigue, 2004
Vue avant
Maison natale Honoré-Mercier; Ministère de la Culture et des Communications, Jean-François Rodrigue, 2004
Vue arrière
Pas d'image

Autre nom(s)

s/o

Liens et documents

Date(s) de construction

1820/01/01 à 1840/12/31

Inscrit au répertoire canadien: 2006/02/21

Énoncé d'importance

Description du lieu patrimonial

La maison natale Honoré-Mercier, classée en 1959, est une habitation de colonisation d'influence néoclassique construite entre 1820 et 1840. Cette demeure modeste en bois de plan rectangulaire, à un étage et demi, est coiffée d'un toit à deux versants droits. La maison natale Honoré-Mercier est située sur un grand terrain, en bordure d'une voie passante de la municipalité de Sainte-Anne-de-Sabrevois, à proximité du noyau villageois.

Valeur patrimoniale

La valeur patrimoniale de cette maison découle de son association avec Honoré Mercier (1840-1894). Selon la tradition, c'est en effet dans cette demeure appartenant au cultivateur Jean-Baptiste Mercier qu'est né, le 15 octobre 1840, Honoré Mercier, qui sera le neuvième premier ministre de la province de Québec. D'abord journaliste et avocat dans la ville de Saint-Hyacinthe, Mercier amorce sa carrière politique en 1872, alors qu'il est élu député libéral du comté de Rouville à la Chambre des communes. Cinq ans plus tard, il fait son entrée à l'Assemblée législative de la province de Québec en tant que ministre dans le cabinet libéral de Henri-Gustave Joly de Lotbinière (1829-1908). De 1883 à 1887, Mercier est chef de l'opposition. En 1885, il fonde le nouveau Parti national qui regroupe, dans la province de Québec, les libéraux et les conservateurs dissidents indignés par la pendaison du chef métis Louis Riel (1844-1885). De 1887 à 1891, à la tête de cette coalition, Mercier dirige la province. Pendant son passage au pouvoir, il soutient la colonisation et la construction ferroviaire, procède au règlement de l'épineuse question des biens des Jésuites et convoque la première conférence des premiers ministres provinciaux de l'histoire de la Confédération canadienne. En décembre 1891, à la suite du scandale du chemin de fer de la Baie-des-Chaleurs, Mercier est renvoyé d'office par le lieutenant-gouverneur Auguste-Réal Angers (1837-1919). Traduit en justice, il est acquitté, mais ruiné et affligé par la maladie, il s'éteint en 1894. Dans la mémoire collective, Mercier demeure un promoteur important de l'autonomie de la province de Québec au sein de la Confédération.

La valeur patrimoniale de la maison natale Honoré-Mercier découle également de sa rareté. Construite entre 1820 et 1840, elle est un exemple de l'habitation rurale typique du début du XIXe siècle des colons de l'arrière-pays. Peu de ces bâtiments ont résisté au temps. La maison se distingue notamment par la sobriété peu commune de son enveloppe extérieure inspirée du courant néoclassique dans sa variante néogrecque, comme en témoignent la disposition de la façade principale sur un mur pignon, sa composition symétrique, le toit à deux versants droits et les retours de corniche. La maison natale Honoré-Mercier se distingue aussi par l'aménagement de son espace intérieur, tout aussi modeste, constitué par trois pièces au rez-de-chaussée (cuisine, salon, chambre) et deux pièces de dimensions égales à l'étage. Cette maison est donc un témoin rare et éloquent de la maison de cultivateur du début du XIXe siècle.

Source : Ministère de la Culture et des Communications du Québec, 2004.

Éléments caractéristiques

Les éléments clés de la maison natale Honoré-Mercier comprennent, notamment :
- sa situation sur un terrain de grandes dimensions, en bordure d'une voie passante de la municipalité de Sainte-Anne-de-Sabrevois, à proximité du noyau villageois;
- les caractéristiques du courant néoclassique dans sa variante néogrecque, dont le plan rectangulaire, l'élévation d'un étage et demi, la façade principale symétrique aménagée dans un mur pignon, le toit à deux versants droits et les retours de corniche;
- les matériaux, dont la charpente en bois, le parement de planches verticales, les fondations en pierre sèche, la couverture en tôle agrafée et les cheminées en brique;
- l'ordonnance régulière des ouvertures et les fenêtres avec contrevents;
- l'aménagement intérieur simple caractérisé par la distribution des pièces (trois au rez-de-chaussée et deux à l'étage), l'escalier tournant, le plafond bas et les murs en mortier recouverts de tapisserie au rez-de-chaussée ainsi que les murs et le plafond en mortier recouverts de chaux à l'étage.

Reconnaissance

Juridiction

Québec

Autorité de reconnaissance

Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine

Loi habilitante

Loi sur les biens culturels

Type de reconnaissance

Monument historique classé

Date de reconnaissance

1959/03/12

Données sur l'histoire

Date(s) importantes

s/o

Thème - catégorie et type

Catégorie de fonction / Type de fonction

Actuelle

Historique

Résidence
Logement unifamilial

Architecte / Concepteur

s/o

Constructeur

s/o

Informations supplémentaires

Emplacement de la documentation

Ministère de la Culture et des Communications. 225, Grande Allée Est Québec (Québec) G1R 5G5

Réfère à une collection

Identificateur féd./prov./terr.

92692-81424

Statut

Édité

Inscriptions associées

s/o

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